La Cour suprême fédérale a déclaré inconstitutionnelle la loi, promulguée l'année dernière. Découvrez tout sur ce sujet !
La Cour suprême fédérale (STF) a déclaré inconstitutionnelle la loi de l'État de Rio de Janeiro garantissant aux consommateurs de services de téléphonie mobile le droit à la fonctionnalité et à l'accès aux données dans les passages souterrains de tous les modes de transport. La décision unanime a été rendue publique ce lundi (9), à l'issue du procès virtuel qui s'est déroulé la semaine dernière.
La loi, sanctionnée en décembre de l'année dernière, prévoyait que les services téléphoniques et Internet pourraient fonctionner sur n'importe quelle voie souterraine d'une extension supérieure à 1 km, grâce à l'installation de répéteurs de signal ou d'autres équipements dans le même segment, sans aucun transfert du coût de l'amélioration de l'infrastructure aux consommateurs, avec un délai de douze mois pour que les fournisseurs s'adaptent.
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Loi
Pour justifier cette décision, le projet de loi approuvé par l'Assemblée législative de Rio de Janeiro arguait qu'il pouvait promulguer la règle visant à promouvoir les droits des consommateurs sans violer la Constitution. Cependant, cette règle a été jugée inconstitutionnelle pour violation de la juridiction de l'Union. En juin de cette année, elle a été contestée devant la Cour suprême fédérale dans le cadre d'un recours direct en inconstitutionnalité, déposé par l'Association nationale des opérateurs cellulaires (Acel).
L'association a déclaré que le pouvoir de légiférer sur les services de télécommunications appartient à l'Union. Elle a également souligné que la loi avait été approuvée sans analyse d'impact réglementaire et violait une jurisprudence de la Cour suprême, qui interdit l'installation de systèmes de transmission. téléphone dans des zones situées jusqu'à 100 mètres de lieux tels que des maisons, des places, des parcs et des bâtiments classés.
Acel a déclaré que rarement, dans la gestion d'un secteur d'infrastructure complexe comme celui des télécommunications, une loi a été aussi offensante pour les pouvoirs législatifs conférés constitutionnellement au syndicat.
Votes
Sept des onze ministres ont voté pour annuler la loi qui exige opérateurs téléphoniques d'installer des répéteurs dans les passages des trains souterrains et des métros afin que les usagers des transports ne soient pas dérangés par le signal et Internet Lors du vote du rapporteur, le ministre Alexandre de Moraes a estimé que la loi, au-delà de la protection des consommateurs, impliquait une réglementation de la prestation de services par les opérateurs, sur laquelle seule l'Union peut légiférer.
Le ministre Alexandre de Moraes a également souligné que le STF a déjà une compréhension ferme que les termes de la relation juridique entre les usagers et les concessionnaires de services publics doivent être définis par la législation de l'entité politique concédante et qu'ils sont distincts de la relation de consommateur, c'est pourquoi les États membres ne peuvent pas utiliser la compétence concurrente de l'article 24, V, de la Constitution fédérale pour créer des règles qui interfèrent dans l'équilibre contractuel entre le pouvoir fédéral et les concessionnaires liés.
Moraes a également conclu que la loi contestée allait au-delà de l'équilibre de la relation de consommation, en entrant dans des définitions spécifiques à la législation qui régit les services de télécommunications, comme la régulation de l'accès au réseau, avec l'imposition d'ajustements techniques et opérationnels qui impactent directement le contrat de concession signé entre l'entreprise qui fournit le service et l'Autorité Publique concédante, qui dans ce cas, est l'Union.
Le vote de Moraes a été suivi par les ministres André Mendonça, Rosa Weber, Cármen Lúcia, Edson Fachin, Dias Toffoli et Cristiano Zanin.