Le projet sera analysé et soumis au vote des comités compétents. En savoir plus !
Face au nombre croissant de cas de féminicides et de violences contre les femmes, la Commission des sciences, de la technologie et de l'innovation de la Chambre des députés a approuvé une proposition visant à obliger les fabricants de téléphones portables à introduire des applications de protection des femmes sur leurs appareils.
En 2022, il y a eu une augmentation des cas de viol, avec 88,7% de victimes féminines, en plus d'une augmentation de 6,1% du nombre de cas de féminicides, par rapport à 2021, selon les données publiées par le Forum brésilien de sécurité publique.
Apprenez-en davantage sur la proposition de la Commission et découvrez comment elle permettra de protéger les femmes.

Proposition
La nouvelle proposition vise à forcer les fabricants à introduire des applications protection des femmes sur les nouveaux téléphones portables et tablettes. Pour les appareils plus anciens qui ne prennent pas en charge cette technologie, la mise à jour doit être envoyée. système opérateur.
Le texte approuvé a été rédigé par le député Gilvan Máximo, du parti Républicains-DF, qui a fusionné le contenu de trois projets de loi en un seul. Selon lui, ces propositions exigent que les sites web des agences gouvernementales et les applications de commerce électronique soient dotés d'un bouton d'alerte en cas de violence.
En plus d'autres points, le projet prévoit que la notification doit parvenir à la victime, aux membres de la famille et aux agences de sécurité lorsque la distance minimale stipulée dans la mesure de protection est violée, sans générer de frais pour l'utilisateur du téléphone portable.
La demande doit également informer le emplacement exact de la victime et de l'agresseur, et doit pouvoir vérifier l'identité de l'agresseur grâce à la reconnaissance faciale, en plus d'avertir lorsque le téléphone portable est éteint ou perd le signal.
La femme devra également fournir des informations personnelles, notamment une photo et un numéro de téléphone portable à jour, ainsi que des photos et des informations sur l'agresseur, son numéro de téléphone portable, ses antécédents d'agressions et l'existence éventuelle d'une ordonnance de protection. Ces informations seront immédiatement transmises aux forces de l'ordre.
Traitement
La proposition est traitée de manière concluante lorsqu'elle est votée uniquement dans les commissions désignées, qui dans ce cas sont : Sécurité publique et lutte contre le crime organisé ; Défense des droits des femmes ; Constitution et justice ; et Citoyenneté.
Données
Selon les données du Forum brésilien de sécurité publique, en 2021, 17 millions de femmes de plus de 16 ans ont subi une forme de violence en un an, ce qui représente 8 femmes agressées physiquement chaque minute dans le pays.
Dans la plupart des cas, la victime était noire, séparée ou divorcée et âgée de 16 à 24 ans. 70% des agresseurs étaient connus et dans 48,8% des cas, la violence s'est produite à domicile.
En 2022, il y a eu 1 437 cas de féminicide, contre 1 347 en 2021. De plus, les tentatives de féminicide ont également augmenté, avec 2 281 cas en 2021, contre 2 563 en 2022. Les tentatives d'homicide contre les femmes ont augmenté de 9,3%, avec 6 975 cas en 2021 et 7 660 en 2023.
Les cas de violence domestique sont passés de 237 596 en 2021 à 245 713 en 2022. L'État avec le taux d'augmentation le plus élevé était Amazonas, avec 92%.
En 2021, 480 717 mesures de protection urgentes ont été demandées, contre 522 145 en 2022, soit une augmentation de 8,11 TP3T. São Paulo a enregistré le plus grand nombre de demandes de mesures de protection en 2022, passant de 74 167 à 80 457.
Sur ce nombre de mesures demandées, 389 798 ont été accordées, tandis qu'en 2021 445 456 ont été accordées, soit une augmentation de 13,7%.
Source : Chambre des députés